
The Emancipation of Youth: World Day Against Child Labour
June 12, 2019
By Sanjam Panag
In 2002, the International Labour Organization launched the World Day Against Child Labour to highlight the issue of child labour. The problem of child labour exists throughout the world. It’s easy to think that in this day and age, child labour should have been successfully eradicated. The data is out there, demonstrating that 152 million children around the world are child labourers. These children have been forced to give up sports, school – their childhood, to work under harmful conditions to provide the basic necessities of life.
I have witnessed the worldwide epidemic of child labour. As an Indo-Canadian, I often visit my birthplace of Chandigarh, India. I visited India when I was 8 years old and I can vividly remember walking outside of the airport to see a young child exactly my age at the time, trying to help me carry my suitcase to the car in exchange for money. I saw children selling vegetables, cleaning shoes, cleaning houses - working in sweltering heat, when they should’ve been in classrooms. During my visits in India, I used to get up early morning and take a walk in the neighbourhood. One day, I decided to walk across the street, crossing into an area I had never been to. I was overwhelmed to find that all the shops were employed with children. Little girls were ironing clothes and sewing with their parents. Little boys were pulling wagons of vegetables, toys, cotton candy, chips, etc – yelling in despair in hopes to attract potential customers. Although I was only 8, I knew that this was not right. Just one street away, children were walking towards the school bus but on the other side, children were walking, looking to clean shoes - bound to the cycle of poverty. A large number of children work in factories, street shops, restaurants, and more. Often times, socio-economic problems lead to children working to provide for themselves/families from an early age at the expense of their education, childhood, and future. These children are trapped in insidious cycles of poverty and consequently denied the basic right to a healthy, happy childhood. In addition, child labourers are also exposed to physical, emotional, psychological issues that result from entering the labour market prematurely.
Often times, we hear “youth are the future.” Youth are not only the future, we are also the present. Today, as we commemorate World Day Against Child Labour, the youth are calling on policymakers, consumers, corporations, and individuals globally to strengthen their commitment to the fight to eradicate child labor. Every child deserves a childhood. Childhood is a time of growth, discovery, and learning. Every child has the right to accessible, quality education and I believe this right begins at birth. The exploitation of children allows for the continuation of poverty, leading to a vicious cycle. Education is an important component to breaking the cycle of poverty – allowing for youth to flourish. All children deserve the right to play, eat healthy, and learn. It is time to advocate for the fundamental implementation of human rights for each and every child.
L’émancipation des jeunes : Journée mondiale contre le travail des enfants
Le 12 juin 2019
Par Sanjam Panag
En 2002, l’Organisation internationale du Travail a lancé la Journée mondiale contre le travail des enfants pour souligner la question du travail des enfants. Le problème du travail des enfants existe dans le monde entier. Il est facile de penser qu’à notre époque, le travail des enfants aurait dû être éradiqué avec succès. Les données montrent que 152 millions d’enfants dans le monde travaillent. Ces enfants ont été contraints d’abandonner le sport, l’école – leur enfance – pour travailler dans des conditions néfastes afin de subvenir à leurs besoins fondamentaux.
J’ai été témoin de l’épidémie mondiale de travail des enfants. En tant qu’Indo-Canadienne, je visite souvent mon lieu de naissance, Chandigarh, en Inde. J’ai visité l’Inde quand j’avais 8 ans et je me souviens très bien d’avoir vu à l’extérieur de l’aéroport un jeune enfant, exactement de mon âge à l’époque, essayant de m’aider à porter ma valise à la voiture en échange d’argent. J’ai vu des enfants vendre des légumes, nettoyer des chaussures, nettoyer des maisons, travailler dans une chaleur accablante, alors qu’ils auraient dû être en classe. Lors de mes visites en Inde, je me levais tôt le matin pour me promener dans le quartier. Un jour, j’ai décidé de traverser la rue à pied, afin de pénétrer dans un endroit où je n’étais jamais allée. J’ai été bouleversée de constater que tous les magasins employaient des enfants. Les petites filles repassaient des vêtements et cousaient avec leurs parents. Les petits garçons tiraient des chariots de légumes, de jouets, de barbe à papa, de croustilles, etc. en criant de désespoir dans l’espoir d’attirer des clients potentiels. Bien que je n’avais que 8 ans, je savais que ce n’était pas juste. Une rue plus loin, des enfants prenaient l’autobus scolaire, mais ici, d’autres enfants erraient à la recherche de chaussures à cirer, liés au cycle de la pauvreté. Un grand nombre d’enfants travaillent dans des usines, des boutiques, des restaurants, etc. Souvent, les problèmes socioéconomiques amènent les enfants à travailler pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille dès leur plus jeune âge, au détriment de leur éducation, de leur enfance et de leur avenir. Ces enfants sont piégés dans des cycles insidieux de pauvreté et, par conséquent, privés du droit fondamental à une enfance saine et heureuse. En outre, les enfants qui travaillent sont également exposés à des problèmes physiques, émotionnels et psychologiques qui résultent de leur entrée prématurée sur le marché du travail.
Souvent, nous entendons dire que « les jeunes sont notre avenir ». Les jeunes ne sont pas seulement l’avenir, ils sont aussi le présent. Aujourd’hui, pendant que nous commémorons la Journée mondiale contre le travail des enfants, les jeunes appellent les décideurs, les consommateurs, les entreprises et les particuliers du monde entier à renforcer leur engagement dans la lutte contre le travail des enfants. Chaque enfant mérite une enfance. L’enfance est une période de croissance, de découverte et d’apprentissage. Tout enfant a droit à une éducation accessible et de qualité, et je crois que ce droit commence dès la naissance. L’exploitation des enfants fait persister le cycle vicieux de la pauvreté. L’éducation est un élément important pour briser ce cycle et permettre aux jeunes de s’épanouir. Tous les enfants méritent le droit de jouer, de manger sainement et d’apprendre. Il est temps de plaider en faveur de la mise en œuvre fondamentale des droits de la personne pour tous les enfants.